Rich Communication Services (RCS) : Révolution du Mobile Messaging vers un modèle conversationnel

Sommaire

Pour débuter l’année, nous vous avons préparé un petit aperçu des grandes tendances 2018 en matière de Search Marketing que ce soit via l’importance de plus en plus forte du mobile, le climat politique, l’émergence des intelligences artificielles ou les pratiques SEO.

Indexation Mobile-First

Annoncée depuis quelques années, la révolution Mobile est finalement arrivée il y a 2 ans et demi, avec le dépassement des recherches faites sur mobile vs Desktop. Des études menées aux Etats-Unis l’année dernière parlent même de 57% du trafic qui proviendrait des appareils mobile.

Face à cette évolution des comportement, Google continue de s’adapter et de donner de plus en plus de poids au Mobile avec l’indexation “Mobile-first” qui arrivera sans doute en cours d’année, c’est à dire que Google va prendre en compte la version mobile des sites pour définir et classer ses résultats de recherches, même pour les résultats sur PC. On peut donc s’attendre à une accélération du poids du mobile dans les résultats de recherches de tous les appareils, et à une fin annoncée aux sites ne fonctionnant pas sur mobile.

Recherche vocale et Featured Snippets

Aujourd’hui, une requête de recherche mobile sur cinq aux US provient de la recherche vocale. Une tendance qui devrait s’améliorer là bas et s’étendre chez nous, notamment par le développement des appareils compatibles avec Google Assistant comme Google Home. Cette évolution se fera certainement en parallèle avec celles des featured snippets, ce mode de présentation de résultat que Google utilise pour donner une partie ou la totalité de la réponse à la requête de l’internaute, qui se situe dans un cadre spécifique au dessus des résultats organiques. Celui-ci est souvent utilisé par Google pour répondre aux recherches vocales.

Une étude américaine de Stone Temple Consulting publié l’année dernière donne quelques preuves de cette évolution en annonçant environ 30% des 1,4 million de requêtes qu’ils ont testées avec ce format. Une évolution qui sera suivi de près par les professionnels du SEO car les featured snippets, qualifié de rang ou position zéro, concurrençant donc les meilleures positions des liens naturels.

Début mars, Google a même testé des pages de résultats où les résultats naturels sont masqués par défaut. Cet affichage était limité aux requêtes très simple, pour lesquelles Google est en mesure de répondre directement (Quelle heure est-il ? Combien font 23 degrés Celsius en Fahrenheit ? Combien font 10+22 ?) et sur lesquelles les featured snippets suffisent à l’internaute pour obtenir sa réponse. Le test a finalement été abandonné (Pour l’instant?) quelques jours plus tard.

Il est donc important d’identifier clairement les requêtes concernées et stratégiques pour votre activité pour pouvoir optimiser votre contenu grâce à un paragraphe, une liste ou un tableau, permettant de répondre à la question.

Lutte contre les fake news

A l’instar de Facebook qui a annoncé en tout début d’année des mesures pour lutter contre les fake news, Google a été, souvent accusé de favoriser le développement de fausses informations. Ces critiques qui entachent l’image de Google, posent naturellement problème et certains spécialisent parlent même d’une des plus grandes, voire la plus grande crise de recherche pour Google.

L’une des dernières crises étant celle des fermes de contenus, ces sites éditoriaux créés et développés dans le seul but de générer des revenus publicitaires, dont Google avait mis fin début 2011 avec la mise à jour de Google Panda.

Dans le cas des fake news, le problème semble bien plus compliqué à régler mais la question est pris très au sérieux par Google, et cela n’est pas nouveau. Le sujet des résultats de recherche fiables est depuis longtemps important pour Google.

Des premières mesures ont d’ailleurs déjà été prises, ces derniers mois, notamment avec de nouvelles options de signalement de suggestions offensantes pour les internautes, l’interdiction des éditeurs promouvant de fausses annonces et l’ajustement de son algorithme pour dévaloriser les informations contraires à la loi, comme les thèses révisionnistes, ou l’ajout des balises de “fact check” dans ses résultats de recherche.

Même avant cette explosion de fake news, en 2015, Google travaillait déjà sur le sujet notamment avec le “Knowledge-Based Trust”, une méthode développée permettant d’évaluer la qualité des pages en prenant en compte leur exactitude factuelle et non le nombre de liens entrants. Un système fondée sur les connaissances qui entraînerait la rétrogradation de sites publiant de fausses informations à plusieurs reprises. Nous ne savons pas si cette version est déjà en place et si celle-ci sera suffisante, mais il est sûr que ce sujet restera au coeur des préoccupations de Google cette année.

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La recherche et l’intelligence artificielle

Google est déjà impliqué dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il y a 2 ans, Google introduisait RankBrain, son système d’apprentissage automatique, permettant de traiter les résultats de recherche, 15% des requêtes étaient gérés par l’outil au moment de son lancement, 100% aujourd’hui.

Google ne compte pas s’arrêter là dans ce domaine, l’équipe Google Brain, dédiée au développement d’IA, a notamment crée l’API Cloud Vision spécialisé dans la reconnaissance d’objet, pour profiter de leur connaissance sur l’apprentissage automatique, à tel point qu’aujourd’hui, Google est capable de créer un IA pouvant lui-même créer un IA, mieux que les hommes le peuvent.

Il reste cependant des problèmes à régler pour Google, notamment sur le raisonnement même d’un IA, qui établit des liens entre des choses sans rapport, et sur lequel il aura tendance à rester bloquer sur ce lien. Cela pouvant être gênant puisque les développeurs ne programmant pas eux-mêmes l’algorithme d’apprentissage automatique, ils ne comprennent pas comment fonctionne cet algorithme final et, ont donc encore plus de difficulté à prédire le fonctionnement de l’AI. On doit donc s’attendre et se préparer à ce que le comportement des résultats de recherche soit de plus en plus imprévisible. Même si ces nouveaux procédés prennent de plus en plus de place dans le secteur, ils n’en changent pas réellement les stratégies de référencement à long terme, puisque ils suivent leur logique qui reste celle de faire des prédictions similaires à celles des hommes.

L’avenir du Guest Posting en question

Pour rappel, le guest posting est le fait de publier un billet ou un article sur un site web ou blog qui n’est pas le sien, en tant qu’invité. Cette méthode est bien connue de la communauté SEO pour essayer de contribuer à la qualité de référencement de son site.

Google regarde de près ces agissements pour éviter les abus. En mai dernier, les éditeurs ont été averti que l’utilisation de ces articles comme tactique de net linking à grande échelle était contraire à la directive de Google et pourrait entraîner une pénalité. Ce genre d’avertissement se suit traditionnellement d’une mise à jour de l’algorithme, on peut donc s’attendre à ce que les abus de cette pratique soient sanctionnées.

Pour faire simple, il peut y avoir abus que quand la rédaction de ces articles n’est motivée uniquement pour l’impact sur les moteurs de recherche et ne prend pas en compte l’intérêt pour l’utilisateur du site.

La guerre aux interstitiels continue

Il y a un an, Google déclarait la guerre aux publicités mobiles jugées intrusives en pénalisant les sites abusant des formats trop agressifs, qu’ils soient bloquants ou trompeurs pour l’internaute. Malgré cela, la communauté SEO jugea les impacts de ces pénalités plutôt décevant, en effet de grands sites continuent à utiliser des formats interstitiels, sans gros problème, grâce à leurs qualités de confiance obtenues par ailleurs.

Cela pourrait évoluer dans un avenir proche, en modifiant le poids de l’image de marque par opposition à la publicité intrusive dans le calcul de classement de Google.

Les mentions sans lien : le futur de la construction de liens?

Dès ses début, Google utilise les liens pour établir la pertinence et la réputation d’une page web. Depuis, le web n’a cessé d’évoluer : l’arrivée des réseaux sociaux, la recherche vocale, la convergence des médias papiers et leur site web. Cette vision de construction de liens peut sembler légèrement dépassé. De plus l’IA commençant à prendre de plus en plus dans les classements de recherche, on peut donc imaginer que le rôle des mentions dites “sans lien” grossissement également en parallèle.

Les moteurs de recherche ont bien sûr pris en compte ces évolutions. Google a déposé un brevet sur le sujet et Bing a confirmé qu’il utilisait ces mentions comme un signal de classement. C’est à dire que les moteurs peuvent aujourd’hui prendre en compte la réputation d’un site web via les différentes références à une marque, faites n’importe où sur la toile et la teneur du propos tenu.

Ce changement ne modifie pas fondamentalement les stratégies SEO : au lieu de chercher à obtenir des liens, il faudra chercher à obtenir des mentions de marques. Cependant, il est assez simple de comprendre l’ampleur du potentiel des mentions vs des liens : le nombre de personnes pouvant mentionner une marque étant beaucoup plus important que le nombre de personnes qui crée un lien vers votre site.

L’impulsion et l’implication d’une marque dans les conversations sur le web seront donc au coeur de sa stratégie de visibilité

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